La guerre aux portes closes
La guerre est déclarée par les maraudeurs au peuple matis.
Yene marchait le long d'un couloir dans le palais verdoyant. Le sang battait à ses tempes, toujours le même refrain : c'est la guerre, c'est la guerre. Comment avait-elle pu ne pas être au courant ? Avait-elle été aveugle ?! Soudain, la lumière apparut dans le couloir, bien trop vite à son goût.
"Na-Karan" fit-elle.
Le Karan ne répondit pas, mais il se tourna vers Yene. D'une main tremblante, elle s'approcha et tendit la lettre à l'allure écoeurante, craignant la colère de l'Elu de Jena.
Il défit le pli, le parcourut, le visage impassible. Puis il déclara, d'une voix surnaturellement posée et claire :
"Qu'ils se tiennent prêts*. C'est la guerre. Jena les protège."
[*] HRP : Dimanche 8 novembre à 21h, rendez-vous au Belvédère d'Yrkanis
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