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Chroniques d'Atys: Adoubement et Religion (61 comments)

Added by Chroniques d'Atys over 14 years ago

Les préparatifs de la cérémonie avançaient rapidement. Le Roi en était fier. Enfin, du renouveau, de l'agitation... Qu'il était bon de voir son palais animé d'une fougue qu'il n'avait plus revue depuis longtemps. Il regarda le parchemin de très bonne qualité qu'il tenait dans ses mains et ses yeux se posèrent sur la date inscrite par la main de Miagio. La cérémonie aurait lieu le Holeth, Pluvia 6, 2e CA 2547*. Cette fois, il ne ferait pas l'erreur de faire une cérémonie à huis-clos. Ses ordres avaient été clairs, ses envies clairement définies. Ce jour là, le peuple aurait rendez-vous avec l'Histoire et son Roi. Ce jour-là... Yrkanis allait enfin reprendre vie.

[*] HRP : Dimanche 6 septembre à 21H00, au Palais d'Yrkanis.

Chronicles of Atys: The Route of the Matter (106 comments)

Added by sontje over 14 years ago

The invitation spread by word of mouth to citizens and friends of the Empire that Senator Dios was to hold an assembly on Prima, 1 Medis 2AC 2457 at 20h* at the northern stables in Pyr.

[*] Friday 4th of September, 19GMT. Replay Saturday 5th of September, 02GMT

Chronicles of Atys: Erosion of Confidence (262 comments)

Added by jaylomin over 14 years ago

Patriots and Friends of the Burning Desert!

The Akenaks are in need of help in retrieving a lost trade convoy. Warriors and those familiar with the Desert regions are needed in this urgent task. A gathering has been called at the Agora in Pyr at 4h, Nivia 30th of the 1st AC of 2547, and at 0h, Winderly 6th of the 2nd AC of 2547. The Akenaks will give further details at that time*.

The Empire thanks you for your assistance.

[*] saturday august 29th, 7pm GMT, and 2am GMT .

Chroniken von Atys: Die Rückkehr des Leidenden (289 comments)

Added by limai over 14 years ago

Zoraï'i, hört!

Bai Ji-Mao, der Leidende, ist nach seiner Goo-Erkrankung soweit genesen, dass er nach Zora zurückgekehrt ist. Der Große Weise Mabreka lädt alle Zoraï, aber auch die Angehörigen der anderen Völker in das Untergeschoss der Gemeinde ein, der Aufzeichnung eines Bernsteinwürfels durch den leidenden Weisen beizuwohnen. Weiterhin sind zwei weitere geschätzte Mitglieder unserer heiligen Gemeinschaft geladen, um an Taten und Ereignisse der Vergangenheit unseres Volkes zu erinnern. Wir versammeln uns am 19. Fallenor des zweiten Zyklus 2548.*

Möge Ma-Duk uns mit Glückseligkeit erfüllen.

(ooc: Es handelt sich hierbei um einen reinen Geschichten-Abend mit Fokus auf das Volk der Zoraï.

  • Sonntag, 23.08.09 20:30 Uhr)

Chroniques d'Atys: Quand les sèves ennemies se mêlent (58 comments)

Added by Chroniques d'Atys over 14 years ago

Cette chronique se rapporte au Printemps où les tentes fleurirent.

Aujourd'hui, ma hache aurait pu pourfendre mon ennemi juré et le renvoyer avec déshonneur auprès de sa déesse. Mais mon bras a retenu son geste. Ma bravoure n'était pas en cause, pas plus que ma détermination et mon courage. Pourquoi alors, me direz-vous ? Pourquoi ne pas avoir achevé cet être que je traque depuis tant d'années ? Lisez ceci et vous comprendrez...

L'herbe était déjà haute en ce début de printemps. Les arbres et arbustes de la forêt matis, enfin débarrassés de la lourde neige, avaient vu grandir leur pousses de l'année qui, bien qu'encore fragiles, dressaient fièrement leur bois tendre vers le ciel, offrant avec ravissement leur feuillage neuf à l'astre du jour.

Pister Coriando Lagiardi depuis les portes du désert avait été un jeu d'enfant. Des traces espacées inégalement, l'une légèrement plus enfoncée que l'autre, témoignaient d'une boiterie légère mais persistante. Le vieux matis ne s'était pas encore remis de mon coup de hache de la veille. Les kamis m'en sont témoins, cette fois-ci, je le tenais. Du moins, c'est ce que je croyais.

Alors que je m'attendais à le voir se diriger vers Yrkanis, ses traces obliquèrent peu après la Petite Montagne pour aller vers le Bosquet de la Confusion. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Peu m'importait où il allait, sa course se finirait contre la lame de ma hache.

Porte du Bosquet Est. Les cadavres des jugulas jonchaient le chemin devant moi, tranchés par la lame d'une épée honnie entre toutes. Je t'aurai, Coriando... L'affront que tu m'as fait devant les miens sera chèrement payé !

Alors que je traversais le dédale s'ouvrant devant moi, mon regard fut attiré par des traces inhabituelles en ce lieu. M'arrêtant un instant, je détaillais avec étonnement les empreintes, incrédule. C'était impossible ! Et pourtant, c'était à n'en pas douter des traces de kinreys devant moi. Les traces fraîches de trois kinreys en plein pays matis !

Je redoublais de vitesse. Cette activité kitine anormale m'inquiétait plus que je ne voulais me l'avouer. Surtout qu'un peu plus loin, je découvris le passage récent d'un trio de kipuckas. Mais à ce moment-là je ne songeais qu'au matis que je traquais et dont la piste devenait de plus en plus fraîche...

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque je le vis. Il était assis au centre de l'Atelier du Bosquet Est. Restant à couvert, je l'observais. Silhouette courbée au milieu des décombres rectilignes... Par Ma-Duk, avons-nous tant vieilli tous les deux ?

Je me suis approché furtivement. Dans un instant, mon long cri de guerre ferait fuir les oiseaux printaniers et le choc de nos lames retentirait à travers la clairière.

Il savait que j'étais là bien avant que j'esquisse le premier geste. Je l'ai senti dans son attitude. Son dos légèrement redressé, ses pieds solidement ancrés au sol, ses muscles prêts à le faire bondir sur moi au moindre de mes gestes. Un ennemi digne de moi.

Nous combattîmes longtemps, lui et moi, ce jour-là. Ma hache s'abattait sur lui avec une fureur indescriptible, renforcée par mes puissants cris de guerrier. Il parait et esquivait tour à tour, retrouvant l'agilité de sa jeunesse, ripostant avec une adresse digne d'estime. J'attendais ce moment depuis si longtemps ! Maudit sois-tu, Coriando Lagiardi ! L'heure de la Justice avait enfin sonné ! Mes coups de haches se faisaient de plus en plus puissants, ajoutant encore à leur redoutable précision. L'ennemi reculait peu à peu malgré lui, sa blessure de la veille le privant de la mobilité nécessaire pour m'égaler au combat. Quand enfin il tituba et posa un genou au sol, un cri de victoire sortit de ma gorge tandis que mon arme s'apprêtait à lui donner le coup fatal.

C'est alors que nous les vîmes. Trois paires d'yeux nous fixant froidement. Trois kinreys bleutés nous chargeant dans un bruit de pattes caractéristiques. Au même moment, à l'opposée de la clairière, un trio de kipuckas de la même couleur chargeait également, attiré par les éclats sonores de la bataille. Coriando et moi nous dévisageâmes un bref instant. Et d'un commun accord, nous conclûmes tacitement une trêve. J'aidai mon ennemi à se relever et c'est côte à côte que nous combattîmes les kitins. Nous savions que, dans l'état de fatigue où nous nous trouvions, la mort de l'un aurait signifié la mort de l'autre. Aussi, en vieux homins aguerris, nous avons opté pour la sagesse et ensemble, nous avons repoussé la horde kitine.

Je fendrai un jour Coriando Lagiardi de ma hache, mais pas ce jour-là. Une autre tâche nous incombait pour le moment : celle de prévenir les nôtres que les kitins étaient sortis des Primes Racines et commençaient à envahir la surface...

Extrait du journal d'Ebakus Lokeus, au IIe CA de 2546

Chroniken von Atys: Der letzte Kampf (87 comments)

Added by Erlan over 14 years ago

Nachdem die Lager errichtet waren und alle Homins gemeinsam unter größer Anstrengung die Invasion der Kitins aus den Tiefen zurückgeschlagen hatten, wähnten sie sich in Sicherheit.

Doch entgegen aller Erwartungen tauchten Kundschafter der Kitins auf, gruben hier und dort in feuchter Erde, zunächst allein, dann jedoch geschützt durch furchteinflößende Wächter. Bald schon machten Gerüchte die Runde, die Regierungen der vier Nationen gerieten in Aufregung und erneut sah man die Atys Ranger durch die Städte ziehen, mahnend und ermutigend.
Schließlich riefen die Herrscher der vier Nationen ihre Völker zusammen*, um gemeinsam in einem letzten Kampf die weißen Kitins in die Tiefen zurückzutreiben.

Erlan, Chronist
in den Chroniken von Erlan, 2. Zyklus 2548.

(ooc: Mittwoch, 12. August 09, 20:15 Uhr in den Hauptstädten: Yrkanis - Waldbühne neben dem Karavan; Fairhaven - Frogmore-Platz; Zora - Vor dem Regierungsgebäude; Pyr - Agora)

Chroniques d'Atys: Les tentes fanèrent. (35 comments)

Added by Chroniques d'Atys over 14 years ago

Au cours du dernier CA de l’année de Jena 2546, les bases militaires achevées avaient fait leur office. Plus un seul Kitin blanchâtre ne subsistait. Alors que l’on pensait les Kitins des profondeurs refoulés une fois pour toutes, de ces mêmes profondeurs surgirent des hurlements terrifiants. Ce ne furent plus des hordes de Kitins bleu-blancs qui surgirent des profondeurs, mais bien des armées, visant les quatre villes les plus importantes de chaque pays. Les camps faillirent malheureusement à leur objectif : enrayer l’invasion. Les soldats en postes furent impuissants devant la marée de Kitins qui fondaient sur les capitales. Cependant, les responsables des camps purent prévenir à temps les autorités gouvernementales de chaque pays. C’est ainsi que tel un seul homin, l’Empereur Dexton, le Roi Yrkanis, le Gouverneur Denen Toen et le Grand Sage Mabreka Cho mobilisèrent leur peuples au plus vite*. L’horizon de cette année là fut bien sombre…

[*] HRP : mercredi 12 août 2009, à 21h, sur l’Agora de Pyr pour les Fyros, au Belvédère d’Yrkanis pour les Matis, sur la Place Frogmore de Fairhaven pour les Trykers et devant la Mairie de Zora pour les Zoraïs.

Erlan, Chroniqueur
in Les Chroniques d'Erlan, 2546 CA III.

Chroniken von Atys: Neuwahlen in Fyros (112 comments)

Added by sontje almost 15 years ago

Fyros-Patrioten!

nachdem die Kitininvasion so siegreich in unserem schönen Wüstenstaat zurückgeschlagen wurde, können die Zweiten Wahlen zur Versammlung der Akenak wieder eröffnet werden.

Näheres dazu findet Ihr hier: Neuwahlen in Fyros

ooc:
Wir haben nun Unterforen für den Akenak und den Taliar eingerichtet.

Chroniques d'Atys: Le silence de la corruption (211 comments)

Added by Chroniques d'Atys almost 15 years ago

Le silence de la corruption

Un jeu de regard en dit plus long qu'un long et assommant discours. Le tryker faisait face au matis, à l'ombre des regards et d'un arbre en fleurs. Voûté, le matis réfléchissait à toute allure. L'affaire à conclure était tentante mais les risques encourus étaient bien plus importants. Toujours yeux dans les yeux, un sourire narquois naquit sur le visage tacheté de roux du tryker.
« Et si je rajoute cette petite bourse ? » demanda-t-il d'un air innocent en soulevant une bourse assez importante de dappers, ce qui fit changer de manière radicale l'avis du fier matis. Il hocha la tête en souriant à son tour, puis ils se serrèrent la main.

« Pecho ! Ramène ton séant de feignant ici ! » beugla le matis, qui l'air de rien, s'était emparé de manière avide de la bourse du tryker.
L'homin concerné arriva en courant, le souffle court. Vêtu d'une simple tenue légère trouée par endroits, il n'avait pas l'air très soigneux, et contrastait de manière cruelle avec son supérieur, vêtu d'une ample tenue rouge. De la haute qualité, à n'en pas douter.
« Sil, maître Gichio ? »
« Donne à notre ami tryker ce qu'il veut, et tâche de garder ça pour toi. » fit le matis en se détournant des deux homins et faisant mine de retourner à son travail, tapotant d'un air ravi la bourse qui désormais pendait à sa ceinture.

***

Pechini Benia n'avait rien pour elle. Un nez trop long, une forte carrure, une bouche disgracieuse... L'on murmurait sur son passage que c'était la progéniture bâtarde d'un Noble matis qui, voyant l'horrible résultat de son aventure décida de l'abandonner à une famille d'ouvriers. Pechini, elle, savait qu'elle était la fille de ses parents. Elle en avait hérité tous les défauts physiques et le caractère de bodoc de son père.
N'ayant aucune notion du combat, une affaire d'homin, avait dit son autoritaire père, elle avait opté pour l'artisanat matis et était vite devenue une experte dans le domaine. Lorsque le Roi annonça au peuple qu'ils auraient pour mission de récolter des matières premières et de les convoyer une fois travaillées aux divers chantiers de la forêt, elle s'engagea sans chercher à réfléchir. Si son père ne pouvait être fier d'elle sur son aspect physique, alors il le serait quand il apprendrait qu'elle travaillait au service du Karan. Son lieu de prédilection était devenu le Bosquet de la Confusion, dont elle en connaissait à présent jusqu'au moindre recoin, à la moindre tanière de torbak. Alors que ses mektoubs grognaient et que l'Astre du Jour se cachait derrière une branche céleste, elle reboucha le trou qu'elle venait d'exploiter, accrocha sa pioche aux fontes du mektoub et enfourcha la monture qui paissait paisiblement à côté de ses congénères, puis partit en direction de l'entrepôt. Elle envisageait de faire une livraison avant de songer à se reposer. Elle rentrerait tard dans la nuit, et c'était mieux ainsi, pensait-elle.

***

Arrivée au campement en chantier du maître Gichio, connu pour son caractère peu encourageant, elle se laissa tomber de sa selle lestement jusqu'au sol. La fatigue commençait à se faire sentir, et son mektoub lui décocha un regard qui aurait pu être interprété comme une rancune contre la surexploitation de son espèce. Elle appela, sans grande conviction, le contremaître Gichio, ou son assistant Pecho le simplet. Mais aucune réponse ne lui fut donnée.
« Étrange, pensa-t-elle, il devrait au moins y avoir quelqu'un... »
Des bruits étranges parvenaient à ses oreilles, mais elle n'aurait su ire d'où ils venaient. Elle se promena dans le chantier, menant son mektoub de monte par la bride, ravie de s'accorder un peu de repos après une longue course-poursuite contre trois torbaks visiblement affamés. Au fur et à mesure de son avancée dans le chantier, les bruits se firent plus clairs, plus distincts. C'était visiblement une discussion animée bien qu'à voix basse, mêlant au moins deux personnes. Elle reconnut l'accent très prononcé du Matis Gichio et un accent tryker.
« Étrange » pensa-t-elle de nouveau, tout en se dirigeant vers les lieux de la discussion, ordonnant à son mektoub de monte de l'attendre sur place.

Elle sursauta quand un mektoub non loin d'elle qu'elle n'avait pas vu renacla. Pechini regarda alors un peu plus précisément et vit une dizaine de mektoubs rassemblés, fontes vides. Les voix semblèrent se rapprocher et se firent plus distinctes. Son instinct lui ordonna de se cacher derrière une pile de caisses de bois à l'odeur étrange. Soudain, la discussion se fit plus claire et on ne peut plus audible :
« ... troisième fois du mois que vous venez, notre accord ne comprenait pas autant d'acharnement de votre part ! Je risque ma place, vous savez !
- Cessez donc de brailler, vous appréciez les sacs de dappers que je vous laisse à chaque fois, alors ne me dites pas que cela vous embête, et de toutes manières, personne ne s'en est rendu compte !
- Personne, personne … Je dois acheter le silence de mes homins, sinon ils courraient voir les magistrats royaux !
- Ah mais taisez-vous donc. »
Une affaire de corruption... Les matières premières du chantier étaient vendues aux Trykers ! Pechini ne put s'empêcher de frissonner. Le Roi serait furieux d'apprendre cela, et Pechini ne voulait pas rater l'occasion de se montrer être celle qui révèlerait l'affaire au Roi, sinon au Conseiller Rodi de Varelo. Jubilant intérieurement, elle n'entendit pas les pas s'approcher au niveau des caisses à l'odeur étrange. Trop tard pour fuir... Gichio venait de prendre une lourde caisse pour l'attacher aux fontes du mektoub, rendant visible et vulnérable la pauvre matis. Avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir, une dague Flyer transperça sa poitrine. Puis, tout devint noir.

***

Elle reprit connaissance au téléporteur de la Karavan, l'air hagard. Trop d'horreurs en moins d'une heure fermèrent sa bouche comme l'on ferme une porte de bois massif. Elle ne parla plus jamais, mais ce ne fut pas nécessaire dans cette affaire. Un membre de la Guilde de Karavia ayant eu vent d'une disparition de fournitures se rendit anonymement sur le chantier, comme ouvrier. Il vit de ses propres yeux la trahison, alors que le Tryker avait envoyé une nouvelle caravane pour leur prendre des matières de construction. Gichio et son assistant Pecho furent exilés par le Roi Yrkanis en personne très peu de temps après. Honte de sa famille, Pechini Benia fut contrainte de vivre recluse à partir de ce jour.

Écrit anonyme de faits se déroulants au CA II 2546 (JY).

(351-360/400)

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